"L'épilepsie : une maladie rare, effrayante, dont le traitement est compliqué" : vraiment ?

Le CHN William Lennox casse les idées reçues à l’occasion de la journée mondiale de l’épilepsie ce 12 février

 

En Belgique, 80.000 personnes vivent avec une épilepsie. Malgré des progrès considérables durant ces 40 dernières années,
30% des épilepsies sont réfractaires, c’est-à-dire qu’elles résistent aux traitements médicamenteux. Dans ce contexte, un diagnostic précis et une prise en charge spécialisée sont essentiels. A l’occasion de la journée mondiale de l’épilepsie ce
12 février, le CHN William Lennox, centre de référence en épilepsie réfractaire, casse les idées reçues au sujet de l’épilepsie et encourage toute personne présentant des symptômes à consulter d’abord son médecin traitant et, si nécessaire, un centre spécialisé en épilepsie.

 

« Avoir une épilepsie entraine des crises toujours impressionnantes. »

 

Dans l’imaginaire collectif, les crises d’épilepsies sont associées à de grandes convulsions impressionnantes, où la personne risque même d’avaler sa langue durant la crise. Ce type de crise, appelées tonico-cloniques, est loin d’être le plus fréquent. La majorité des crises sont relativement discrètes, parfois même non perçues par l’entourage. Il est par ailleurs physiquement impossible d’avaler sa langue lors d’une crise. En pensant l’aider, ne mettez donc jamais un objet dans la bouche d’une personne ayant une crise d’épilepsie.
 

« L’épilepsie est une maladie rare et héréditaire. »

 

L’épilepsie n’est pas une maladie rare. Elle touche environ une personne sur 140 en Belgique et les causes sont très diverses. Nous pouvons tous être touchés par l’épilepsie qui peut survenir à tout âge de la vie. Pour une part significative des patients concernés, les facteurs génétiques jouent un rôle important, mais les formes héréditaires, qui se retrouvent chez plusieurs membres d’une même famille, sont très rares.
 

« Le traitement de l’épilepsie est compliqué et difficile. »

 

L’épilepsie prend des formes très diverses. Elle a des causes, des évolutions et dès lors, des traitements aussi différents, qui s’adaptent véritablement à chaque personne. Deux tiers des formes d’épilepsies répondent aux médicaments antiépileptiques. Cela signifie que la majorité des patients, 2 sur 3, n’ont plus de crise sous traitement. Pour le tiers restant, qui correspond aux épilepsies réfractaires, d’autres formes de traitement sont possibles et offrent de bons résultats. Dans ce cas, il est essentiel de se tourner vers des centres de référence en épilepsie réfractaire, dont le CHN William Lennox fait partie.

Le CHN William Lennox, centre de référence pour l’épilepsie réfractaire

 

Le CHN William Lennox dispose d’une expertise humaine et technologique de longue date dans le traitement de l’épilepsie et de l’épilepsie réfractaire. En effet, une équipe multidisciplinaire, composée de neurologues, technologues, personnel infirmier et paramédical, … entoure le patient dans son trajet de soins. Afin qu’il puisse bénéficier de la meilleure prise en charge possible, en plus d’une équipe dédiée, le patient aura accès aux équipements de pointe en matière de diagnostic et de traitement. Par exemple, un électroencéphalogramme (EEG) haute résolution pour aider à localiser le foyer épileptique en vue d’un traitement chirurgical.
Au plus tôt l’épilepsie est prise en charge, au plus vite des solutions pourront être trouvées pour parvenir à améliorer la qualité de vie de la personne épileptique. En cas de symptômes, n’hésitez jamais à consulter votre médecin traitant, et si le diagnostic n’est pas clair ou que les crises persistent, un centre spécialisé en épileptologie.

L'épilepsie, en chiffres
 

  • L’épilepsie touche 50 millions de personnes dans le monde ;

  • 80.000 personnes souffrent d’épilepsie en Belgique, soit 0,7% de la population ;

  • 2 patients sur 3 n’ont plus de crise sous traitement médicamenteux ;

  • 30% des épilepsies sont dites réfractaires, c’est-à-dire résistantes aux traitements médicamenteux.